L’année a été sèche à Dubaï : en Janvier, au lieu de trois jours pluies, nous avons eu quelques gouttes pendant trois minutes !
L’été revient avec sa chaleur… Et, hier soir, il y a eu un orage.
Pas trois gouttelettes Dubaïotes ! NON ! Des éclairs énormes zébraient le ciel, un vent de folie s’abattait sur la ville et des grêlons sont tombés.
Un truc de fous comme les orages d’été dans le sud de la France.
Tristan et moi étions ravis car nous adorons les orages. Baptiste avait peur et Marco s’inquiétait pour son collègue qui repartait en avion.
Nous sommes restés longtemps, le nez collé aux fenêtres à admirer les éclairs et à écouter le tonnerre.
Ce matin, je passais quelques coups de fils lorsque j’ai entendu : « frrrrrr, psssssh, boum ».
J’ai sursauté, jeté un coup d’œil par la fenêtre et j’ai poussé un hurlement (mon interlocuteur a été surpris).
Notre palmier préféré s’était écroulé, terrassé a posteriori par le vent !
Nous l’aimions bien ce palmier : il était incliné et les garçons l’escaladaient souvent (ils ont d’ailleurs dû contribuer à le faire chuter) ; il faisait de l’ombre au salon de jardin en plein été. Il était là depuis plus de quinze ans.
Il gît maintenant au milieu de notre jardin et j’ai demandé au jardinier de le laisser un peu afin que les garçons puissent jouer avec. Aujourd’hui, le palmier est devenu tour à tout une cache secrète pour le chat, une cabane, un monstre à combattre, un obstacle à franchir dans une forêt magique, etc..
Bref, un formidable compagnon de jeux pour les garçons, ce qui compense ma tristesse de l’avoir vu tomber !
J’aimerais bien le garder comme ça… Mais je soupçonne que Marco va trouver que ça fait désordre !