pączki

C’est une tradition polonaise qui s’inscrit dans l’esprit religieux des Polonais : il faut emmagasiner du gras avant les 40 jours de Carême.
Le petit Journal souligne que :

« Étrangement », si les 6 semaines de jeûne et d’abstinence tombent partout en désuétude, les Polonais mettent encore beaucoup d’application à honorer la tradition des beignets du Jeudi gras.

Les SDphiles apprécieront également les manifestations de VIOLET inscrites dans une tradition plutôt BLEU :

La tradition exige qu’on mange au moins un pączek le Jeudi gras. La superstition préconise l’ingurgitation d’un second beignet (sinon la pauvreté vous guette !). Autant ne pas courir de risque… D’ailleurs tant qu’on y est jamais deux sans trois… On ne peut pas non plus refuser les cadeaux des amis… ni snober la nouvelle recette de grand-mère… Le nombre de beignets à avaler monte vite…

Attention à la ligne ! La fête des beignets démarre aujourd’hui et durera jusqu’à Mardi!!

Dommage pour moi : les beignets sont l’un des rares aliments que je déteste particulièrement ! Et ce dans toutes les traditions culinaires !

Festivités

Début de la mise en place avec Tit et Bapt Vendredi soir, nous organisions une soirée dans notre jardin : une vingtaine d’adultes et une dizaine d’enfants.
C’est la première fois que nous utilisions la totalité de jardin, les garçons m’avaient aidé dans les activités créatives, comme créer les centres de tables (avec un pot de confiture vide, du sable du désert, une bougie et des branches de bougainvilliers du jardin).

Étant donné mon niveau de fatigue, Marco avait pris un traiteur pour les entrées et s’était occupé de faire le plat principal.
Je n’ai donc eu à réaliser que les desserts et à coordonner l’organisation globale (ce qui représente toutefois une sacrée charge de travail !).
Par contre, j’ai oublié de faire des photos de la soirée, une fois le buffet et toute la mise en place terminée !!

J’adore recevoir et voir du monde… Mais enchaîner un tel buffet/dîner après le week-end dernier où j’ai bossé vingt heures (sur quarante-huit) sur l’animation de la kermesse de l’école et le week-end d’avant où j’avais fait un voyage de prospection éclair, c’était beaucoup !! D’autant plus que cet enchainement de week-ends s’ajoute à des semaines bien chargées!

Normalement, le Week-end prochain, Baptiste devait organiser une fête pour son demi-anniversaire (nous n’avions pas fêté son anniversaire en Octobre car il faisait trop chaud).
Et là, je n’ai pas le courage : me dire que  je vais faire l’animation pour 10 enfants, c’est trooooooooop.
J’ai donc repoussé les festivités pour Baptiste d’une semaine… et le week-end prochain, pour la première fois depuis un mois, je vais RIEN FAIRE !!! Wouahou, trop cool de ne rien faire !

Pour ceux qui n’ont pas pu venir, un aperçu de notre menu : Continuer la lecture

Un CAP de boucher

Hier, je suis allée acheter de la viande chez « Bamburies », célèbre boucherie de Bangalore (25 ans d'existence, seule boucherie à servir de la viande fraîche et conservée selon des techniques occidentales).
Tous les expatriés se fournissent dans cette échoppe.
Le magasin ne paye pas de mine : aucune viande n'est apparente. Toute la marchandise est stockée dans d'énormes frigos crasseux. Le patriarche trône dans un coin, les yeux cachés derrière d'énormes verres correcteurs. Son fils (35/40 ans) me fait un grand sourire et me donne la liste des produits disponibles et vante la fraîcheur de sa marchandise.
Déconcertée, je lui demande si je peux voir les produits, il claque dans les mains et un sbire lui apporte un sac de bœuf (« roast beef » … c'est du steak cuit). Il m'explique que c'est pour mettre dans les sandwiches. Je lui réponds avec circonspection que les Frenchies n'achètent que de la viande crue !
Nouveau claquement de main : un sac de 1,1 kg  de bœuf cru arrive.
Je le prends, ça ne coûte que 200 roupies (environ 4 euros), soit le prix d'un paquet de coton pour les fesses de bébé (les cotons et le papier toilette sont ici un produit de luxe et coûtent plus chers que la viande !!!)
Arrivant, à la maison, j'ouvre victorieusement mon paquet de steaks, ravie de pouvoir proposer de la viande au menu de ce soir.
Avec consternation, je découvre que la pièce de bœuf est entière.
Argh… ! Instant de panique : je regarde désespérément le houseboy et la nanny qui n'ont jamais vu une pièce de bœuf entière. Ils ne peuvent pas m'aider.
Soudain, je me rappelle du boucher de Vincennes (celui de la place Diderot) et j'essaye d'imiter ses gestes.
Une bouffée de nostalgie m'envahit : les budgets de Rodamco, c'était quand même plus facile que le découpe de la pièce de bœuf.
J'aurai dû passer mon CAP de boucher, ça aurait été plus utile qu'une école de commerce !!!!
Finalement, je réussi à extraire 8 steaks superbes de cette pièce de bœuf … et je les mets au congélateur. 

C'est à cet instant que je réalise que le morceau de viande que je viens de massacrer, en Français, ça s'appelle un filet mignon … !!!
Si mon oncle, qui est boucher, m'avait vu massacrer ce filet mignon, il m'aurait transformé en saucisse !!!!!!
En tout cas, les steaks étaient drôlement tendres et Tristan n'avait jamais mangé une aussi bonne viande …même en France.

Appel à témoin : si l'un de mes lecteurs a développé la compétence « débiter des steaks dans une pièce de boeuf », merci de me dire par mail comment on doit procéder…. Ca améliorera mon quotidien !