Mosaïque trouvée au hasard de mon « food hunting » dans le quartier indien et musulman.
Avant de venir à Londres, je m’étais fait un joli planning des choses que je souhaitais visiter suite à vos divers conseils.
Il faut savoir que j’ai vécu à Kingston pendant 6 mois, lors d’un programme Erasmus et que je suis déjà venue souvent visiter Londres. Je n’avais donc pas trop de stress pour essayer de « tout voir ».
Dimanche, après notre arrivée, nous avons visité la Tour de Londres avec Marco. Et, alors que je préparais mon planning du Lundi, je suis tombée sur une ligne sur internet : Churchill War rooms. J’ai toujours eu une fascination pour cet homme qui n’a fait que croître lorsque j’ai lu les biographies de Gandhi.
J’ai donc décidé de commencer ma journée par cette visite, qui fera l’objet d’un billet à part entière. Ça m’a tellement plus que je suis restée plus de 3h30 dans ce musée. C’est le froid glacial du bunker qui m’en a chassé.
Évidemment, lorsque je suis sortie, je me suis dit que la journée était bien avancée et qu’il était inutile de tenter un autre musée. En plus, je voulais savourer mes impressions ((bon qui ont été un peu gâchées par les salves de SMS que m’a envoyées Tristan pour me demander de venir le chercher en colonie ! Heureusement, les War Rooms étant des bunkers, mon téléphone ne captait plus le temps de la visite)).
La soirée de la veille m’avait privé de mon diner indien (nous n’avons pas trouvé de restau indien … Et oui, véridique !) ; je suis donc partie à la recherche d’un masala dosa tout en faisant un petit parcours pédestre. En effet, je me dis que je suis tout prêt du 10 downing street et que ça serait bien d’aller jeter un coup d’œil.
Je sors donc sur Parliament street , je tourne dans Whitehall et je me demande si je ne vais pas rater le 10 downing street car je n’ai pas une carte très précise. Aucun risque : je vois une masse de touristes agglutinés devant la fameuse adresse.
Dommage j’ai oublié mon appareil photo (j’étais pertubée par les sms de Tristan).
Je remonte toujours Whitehall et passe devant les horse guards : les chevaux sont toujours aussi beaux !
Je jette un coup d’œil à Westminster et je décide de tracer la route vers Trafalgar square, histoire de trouver un indien… Arrivé au fameux square, je commence ma quête et, à ma grande surprise, je ne trouve que des Mc Do, des restaus italiens, des pubs anglais (bon ça, c’est normal !) et des espèces de tavernes françaises et des tas d’enseignes qui vantent les mérites du « hand made sandwich » ((Là, on prend vraiment le consommateur pour un con ! Vous avez déjà vu un sandwich qui n’est pas fait à la main ? Perso, je n’ai encore jamais vu de chaines d’assemblage de sandwichs. Jusqu’à nouvel ordre, un sandwich ca se fait en prenant nos petites mains lavées , en coupant un bout de pain en deux et en y insérant diverses denrées. Mais bon, ca semble la nouvelle mode Londonienne le « artisan sandwich »)).
Je cherche en vain… En désespoir de cause, je rentre chez un buraliste, il est indien et je lui demande une adresse. Forcément, il connaît ! Il m’indique un restaurant à deux rues de là.
Je me dis que je suis sauvée et je déboule dans le restaurant, je m’installe et demande au serveur s’il a des masalas dosas et il me répond non. Il a du voir que j’avais envie de pleurer. Alors gentiment, il m’a indiqué, deux rues plus loin, un restau qui fait des masalas dosas. Je le remercie et m’excuse de partir en lui disant que j’ai VRAIMENT besoin d’un dosa !
Je cours presque, je pousse la porte du nouveau restaurant : fermée !
J’ai du mal à le croire. Je pousse encore la porte violemment : elle reste fermée.
J’entends une voix chevrotante derrière moi : « It’s closed ! Usually, there are many indian restaurant and today, I cannot find any ! » Et je vois un vieil indien plié en deux qui me parle. Continuer la lecture →