L’ogre Mangeroute

Ce dragon avait été initialement dompté par l’Ogre « Mangeroute » qui l’avait ensuite offert à la sorcière « Electra ».

C’était un ogre immonde (genre Shrek mais en méchant !!!) qui se nourrissait avec le bitume de la route.
Les adultes ignorant racontaient que les routes étaient dans un lamentable état à cause de la mousson et du laxisme des pouvoirs public ….. Mais les enfants savaient que c’était l’ogre qui se levait la nuit pour se régaler de pans entiers de route !

A cause de lui, les routes et les ponts restaient en construction pendant des années et n’étaient jamais achevés.
Ainsi le trafic et les embouteillages s’aggravaient dans la ‘silicon vallée’ indienne et il fallait parfois 45 minutes pour parcourir une distance d’une quinzaine de kilomètres.
Les pauvres occidentaux étaient effarés par de telles contraintes qui s’aggravaient chaque année.
Un métro devait voir le jour afin de soulager le trafic croissant : mais la construction du métro allait-elle résister à l’appétit de l’ogre  « Mangeroute»  …. ?

©Copyright Aurore Aumatriba, Octobre 2006

Le dragon pollution

La méchante sorcière « Electra » avait un animal de compagnie : l’horrible dragon « pollution ».
C’était un énorme Dragon noir et rouge qui s’envolait régulièrement dans les airs en soufflant par les narines de l’air fétide.
A cause de lui, la ville était affligée de maux supplémentaires : une eau saumâtre et une pollution épouvantable.
La nuit, le dragon se désaltérait dans les nappes phréatiques et les polluait avec sa salive venimeuse. Ainsi, l’eau n’était pas potable.
Les petits occidentaux nouvellement arrivés devaient donc apprendre à ne pas boire l’eau du bain et à ne plus se brosser les dents avec l’eau du robinet …. Ce qu’ils oubliaient régulièrement, générant ainsi l’inquiétude de leur Maman.
(Mais où est la Générale de Eaux ?)
Les cuisines devaient être équipée d’un ‘Aquagard’ (filtre à eau) afin de fournir  un eau filtrée pour cuisiner et laver les légumes.
Par ailleurs, lorsqu’il soufflait le feu par les narines, le méchant Dragon répandait sur la ville une nappe de pollution terrible.
Ainsi, les engrais et les insecticides étaient tellement polluants que les fruits et légumes devaient tremper deux heures dans une solution à base de permanganate de potassium (afin de les débarrasser des engrais et dépôts toxiques) pour être ensuite rincés  2 ou 3 fois à l’eau filtrée… ce qui rendait la vie des Mamans bien compliquée au retour du marché !

©Copyright Aurore Aumatriba, Octobre 2006

La sorcière Electra

Il était une fois, une grande ville surnommée « la silicon vallée indienne ».  Cette ville était mondialement connue pour ses sociétés  de services informatiques et ses laboratoires pharmaceutiques.
 Toutefois, une méchante sorcière avait jeté un sort sur la ville qui, du fait de la faiblesse de ses infrastructures, ne pouvait fournir toute l’électricité nécessaire aux activités de la ville.
Ainsi, tous les soirs et les week-ends, les pauvres habitants subissaient des coupures d’électricités (qui pouvait durer des Dimanches entiers).
Ces coupures d’électricité terrifiaient les enfants occidentaux nouvellement arrivés et peu habitués à ce genre de phénomène (dés que l’appartement se retrouvait dans le noir, les petits occidentaux hurlaient de terreur …. Car leur Maman n’avait pas encore acheté de bougies).
Pour rajouter à ce malheur, la méchante Electra avait ajouté des surtensions permanentes à la distribution d’électricité. Ainsi, tous les appareils électriques pouvaient griller s’ils n’étaient pas connectés à un onduleur.
Les pauvres occidentaux arrivant se faisaient toujours avoir par ce phénomène et cassaient ainsi tous leurs coûteux équipements.

Alors Petits Français raleurs n’oubliait pas de dire merci à EDF qu’une bonne fée protège des surtensions et des coupures constantes. Chez vous, l’électricité est un du : ce n’est pas le cas en Inde. Le week-end les particuliers Indiens  n’ont pas droit au confort électrique afin d’assurer la productivité des usines et des sociétés de service en semaine !

©Copyright Aurore Aumatriba, Octobre 2006